- LE CONCEPT -
Du parapluie cassé à la cape de pluie et coupe-vent
Le constat
Notre vie industrielle fait que nous produisons de plus en plus "éphémère".
Nous jetons beaucoup de matières premières que nous pourrions facilement réutiliser et relancer dans l’économie circulaire.
J’ai donc décidé de commencer mon aventure en récupérant le tissu du parapluie et d’en créer un vêtement utilitaire, la cape de pluie. Le parapluie n’est qu’un exemple parmi des milliers d’objets avec une « obsolescence technique » que nous consommons régulièrement. Cela reste en effet un produit très accessible accessible à cause du prix trop bas, mais reste très toxique pour notre environnement.
L'upcycling au coeur de Marypup
L'upcycling consiste à transformer des matériaux ou des objets destinés à être jetés en produits de qualité supérieure ou fonctionnels.
En donnant une nouvelle vie à des ressources existantes, il contribue à réduire les déchets et à préserver les ressources naturelles.
Le concept de Marypup
Marypup récupère les parapluies cassés dans la rue ou via des boites de collecte pour leur donner une seconde vie en les transformant notamment en capes coupe-vent et de pluie
Je prends par la suite l'essentiel du produit en démontant le tissu de la structure métallique. Il faut évidemment que je vérifie dans quel état est le tissu avant de le laver et de le regrouper par couleur et grandeur/longueur.
Lors de la réalisation de cape de pluies, une sélection doit être faite pour déterminer ceux qui serviront de capes ou de capuchons.
C'est à ce moment-là que la composition se fait, pour les meilleurs ensembles ! Je découpe à l'aide de patrons, je trie les fils et tirettes, je coupe les motifs et je prépare la finalisation de mon vêtement par son packaging et son étiquette. Tout un travail minutieux !
Pourquoi le choix des parapluies ?
Les parapluies sont souvent de mauvaise qualité, et il est rare de pouvoir les conserver en bon état sur le long terme. Un parapluie basique, coûtant entre 3 et 7 euros, est fabriqué en Asie dans 90 % des cas. Chaque année, 10 000 d'entre eux finissent à la poubelle. Pire encore, l'incinération des baleines métalliques coûte plus cher que l'objet lui-même et s'avère hautement toxique pour l'environnement.
Depuis plusieurs années, je remarque ces parapluies cassés qui s'accumulent dans nos déchets. Après chaque épisode de pluie accompagnée de vent, on en trouve partout.
Le parapluie n'est qu'un exemple parmi des milliers d'objets jetables que nous surconsommons sans cesse. Pourquoi ? Parce qu'ils sont produits en masse pour être vendus à bas prix. Et si nous options uniquement pour le "seconde main" ? J'ai décidé de récupérer le tissu des parapluies pour en créer un vêtement utilitaire, accessible à tous, qui reprend la fonction première du parapluie : nous protéger de la pluie.